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236 [i58a] iourmak.
guerre au cardinal de Lorraine, et qui fut tué à Paris par ceux de Guise en 157a, le jour de Saint Barthelemy, étant trouvé complice, fut arreté prisonnier; et lui fut commencé son procès, par lequel se sentant perdu, il s'avisa de charger de cette conspiration ceux de Lorraine et de Guise, et quelques autres grands seigneurs étans en la cour du Roy, afin d'étre amené eo France pour leur être confronté, espérant d'être reeous en chemin, par le moyen du duc de Parme. De fait, il fut envoyé en France; mais Believre, pour cet effet envoyé en Flandres, le fit conduire si dextremenl qu'il ne put être reeous ; et lui fut par le parlement fait son proces, par lequel, atteint et convaincu de conspiration de mort contre M. le duc d'Alençon, et même contre le Roy, et de plusieurs autres crimes, fut condamné d'être tiré à quatre chevaux. Ce qui fut exécuté en la place de Greve le 26 octobre de cette année, où, par l'intercession de madame de Martigues, duchesse de Mercoeur, sa parente ou alliée, il ne souffrit qu'une ou deux tirades, puis fut étranglé. Sa tête coupée fut envoyée à Anvers, les quatre quartiers de son corps pendus près les quatre principales portes de Paris. Le Roy et les Reines assistèrent à l'exécution dans une chambre de l'hôtel de ville, et y firent venir le president.Brisson, les conseillers Perrot, Chartier, Michon, et Angenoust, raporteur du procès, pour en conferer avec eux; et quand Tanchell, lieutenant de robe courte, present à l'exécution avec ses archers, vint dire au Roy que, sur le bas de l'échaffaut sur lequel étoit son corps quand il fut tiré, il s'étoit fait délier les deux mains pour signer sa derniere confession, qui étoit qu'il n'étoit rien de toutes les charges qu'il avoit mises sus aux plus
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